#PLUTÔTSYMPA - Cela n'a rien de nouveau, les relations entre les membres du gouvernement et les frondeurs n'ont rien d'idylliques. Cependant, un homme ne fait pas (encore?) partie du gouvernement mais provoque quand même l'ire des députés frondeurs. C'est Bruno Le Roux, le patron du groupe socialiste à l'Assemblée et proche de François Hollande.
Alors que son nom circule (comme d'autres) pour succéder à François Rebsamen en tant que ministre du Travail, Bruno Le Roux a vu l'Opinion faire le tour des députés socialistes le 31 août pour récolter leurs points de vue sur l'action du patron de groupe. Et c'est Laurent Baumel, frondeur de la première heure, qui est le plus acerbe. Évoquant les relations frondeurs/Le Roux, il dit :
"Il n’a jamais voulu dialoguer avec nous.
"
Rapport peut-être aux sanctions infligées par Bruno Le Roux à certains frondeurs en septembre 2014 en les changeant de commission parlementaire. Mais ce n'est pas tout pour Laurent Baumel qui poursuit son jugement, plus que critique :
"Jamais il ne s’est mis en danger sur un sujet. Il est simplement là pour rappeler que c’est François Hollande le patron et que nous devons voter la feuille de route du gouvernement. Donc il ne sert à rien.
"
Un compliment qui devrait toucher celui qui a *un peu* de mal à compter les membres de sa majorité.
Mais rassurez-vous, Bruno Le Roux en a vu d'autres. Après s'être embrouillé avec la Russie et avoir mis un coup de pression à Vladimir Poutine, un député "soi-disant" socialiste ne devrait pas le faire trembler.
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