Leila Aichi et Sergio Coronado s'énervent à propos de la stratégie d'EELV

Publié à 12h20, le 25 mars 2015 , Modifié à 12h33, le 25 mars 2015

Leila Aichi et Sergio Coronado s'énervent à propos de la stratégie d'EELV
© Montage le Lab

TENSION - Après un premier tour des départementales aux résultats décevants, les écologistes se déchirent autour de la stratégie à suivre : continuer le rapprochement avec le PS et revenir au gouvernement ou bien s'allier avec le Front de gauche. Au point de s'énerver sur un plateau de télévision. Invités le 24 mars sur LCP, la sénatrice de Paris Leïla Aïchi et le député des Français de l'étranger Sergio Coronado ont montré l'ampleur de leur différends au cours d'un débat tendu.

Leïla Aïchi critique violemment Cécile Duflot et le choix de son parti de s'allier avec le Front de gauche dans de nombreux cantons :

Nous avons eu une stratégie politique au sein d'EELV, portée par Cécile Duflot entre autres, qui a conduit à un fiasco total. Point barre !

Sergio Coronado a quant à lui refusé la personnification de la stratégie des écologistes :

Est-ce qu'il faut chercher un bouc émissaire pour se dédouaner collectivement ? Il est un peu facile de se laver les mains et de jouer les procureurs. (...) Cécile Duflot est une figure marquante de l'écologie politique.

Mais derrière la personne de Cécile Duflot, Leïla Aïchi veut y voir quelque chose de plus important :

 

Ce parti est devenu un parti d'extrême gauche, il faut le dire ! Est-ce que ça a été bénéfique ? Non je ne crois pas.

Critiquant un parti "qui est devenu sectaire et qui n'a pas su parler à la société", Leïla Aïchi a petit à petit fait perdre son calme à son contradicteur. Au terme de l'émission, Sergio Coronado la prend à partie, en la tutoyant :

Si tu penses que tu vas attirer des militants en prenant Cécile Duflot comme bouc émissaire tu te trompes. (...) Ce n'est pas de la politique. La politique ce n'est pas les querelles de personnes, ce n'est pas les querelles d'égo. 

Un instant isolé par le Lab :



Si Cécile Duflot refuse de parler de scission, cet échange ne fait que renforcer un sentiment de tension forte entre des partisans d'un retour au gouvernement et les autres souhaitant se rapprocher du Front de gauche.

Du rab sur le Lab

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