DEAL WITH IT - C’est devenu la nouvelle réponse automatique de François Fillon et certains de ses lieutenants aux questions gênantes. Désormais, quand survient une nouvelle révélation embarrassante pour le candidat à la présidentielle, ou quand un journaliste tend son micro avec l’idée d’aborder un sujet touchy, peut à tout moment fuser cet argument d'autorité :
"Et alors ?
"
Mais en réalité, cela fait un moment que François Fillon a adopté cette attitude *etalorsesque* face aux critiques et autres mises en cause. Petit florilège de ces instants qui ont jalonné la campagne de l’ancien Premier ministre.
# Je suis loin derrière dans les sondages…
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# Je suis contre l'avortement à titre personnel...
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# Je veux supprimer 500.000 fonctionnaires…
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# Je suis antisystème alors que je suis en politique depuis mes 27 ans…
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# J'ai employé ma femme sans qu'on sache si elle a vraiment travaillé...
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# Mon suppléant a aussi employé ma femme sans qu'on sache si elle a vraiment travaillé…
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# Mon ami milliardaire a aussi employé ma femme sans qu'on sache si elle a vraiment travaillé…
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# Au fait, j'ai aussi employé mes enfants…
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# Ma femme a dit qu'elle n'avait jamais bossé pour moi…
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# Je manipule un échange privé avec une journaliste…
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# De riches amis m'embauchent à travers ma boîte de conseil…
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# Je suis mis en examen et je reste candidat alors que j'avais dit l'inverse…
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# Plus de 300 élus de ma famille politique me lâchent…
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# On me rappelle que mon mentor Philippe Séguin aurait plaidé le retrait…
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# Je me mets à balancer des bonnes grosses fake news...
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# Un mystérieux ami m'a payé pour près de 50.000 euros de costards...
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# Mes enfants m'ont rétrocédé une partie de leurs salaires pour "rembourser" leur mariage ou leur argent de poche…
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