Il est environ 20h30, ce jeudi 20 août, quand le communiqué du Front national tombe : le bureau exécutif a décidé d'exclure Jean-Marie Le Pen du parti qu'il a fondé . À peine l'information diffusée que débute le service après-vente médiatique. À chaud. Juste dans les premières heures ayant suivis cette exclusion. Quand il faut réagir, impulser un angle d'attaque pour commenter à la nouvelle.
À la télévision ou à la radio, les intervenants frontistes se divisent – comme au FN – en deux camps : il y a les pro et les anti-Jean-Marie Le Pen. Les seconds sont plus nombreux. Alors, pour ne pas se retrouver noyés par la masse, les premiers ont multiplié les interventions médiatiques.
Du côté des soutiens du "Menhir", Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch et Marie-Christine Arnautu se sont répartis la tâche. À eux trois, ils cumulent 11 passages dans les médias entre jeudi 20h30 et vendredi 14h.
De l'autre côté, c'est Stéphane Ravier, maire FN du 7e secteur de Marseille, Florian Philippot et Gilbert Collard qui sont intervenus, cumulant à eux trois huit interviews depuis jeudi soir.
Les pro-Jean-Marie Le Pen remportent de peu la bataille médiatique post-exclusion du "Menhir". Mais de là à y voir un quelconque présage politique…
À noter que Marine Le Pen, elle, n'est intervenue dans aucun média. La présidente du Front national a simplement fait une déclaration à l'AFP dans laquelle elle estimait que l'exclusion de Jean-Marie Le Pen était "logique".
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