PÉDAGOGIE - Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement a voulu expliquer aux téléspectateurs de i>Télé ce vendredi 25 janvier comment marchait Twitter et pourquoi il "faut en surveiller le contenu".
La ministre des droits des femmes devait rencontrer les responsables du réseau social début janvier afin de leur "faire des propositions concrètes" après les polémiques liées à l’émergence des hashtags haineux comme "#unbonjuif" ou "#unjuifmort". Une réunion finalement reportée au 8 février .
Deux semaines avant cette réunion obtenue de haute lutte, Najat Vallaud-Belkacem détaille ses objectifs :
"On va leur demander de mettre en place des démarches simples qui permettent de faire preuve de la plus grande vigilance et d'éviter la surexposition sur Twitter des messages de haine homophobe, raciale ou antisémite.
"
Comme elle le développait le 11 janvier lors d'une conférence numérique à Paris , pour NVB, "Twitter est, de fait, un média". Et les hashtags les plus partagés - il paraît qu'il faudrait désormais dire mot-dièse - sont, pour elle, comme des unes de journaux.
Petit cours de Twitter pour les nuls par la porte-parole du gouvernement :
"Twitter, au fond, c'est un grand espace de liberté qui a beaucoup d'avantage pour tous ceux qui l'utilisent et en même temps il y a une espèce de une dans Twitter.
C'est ce qu'on appelle les Trending Topics, c'est à dire les messages que l'on met tout en haut de la page parce qu'ils ont été retweetés très très très souvent.
Et bien ces trending topics, comme ils seront vus par beaucoup de monde, et pendant longtemps, il faut en surveiller le contenu.
"
Un dossier que la ministre du Droit des femmes partage avec sa collègue chargée de l'économie numérique. Fleur Pellerin compte elle aussi "négocier avec Twitter", mais sans les froisser.