Elle y est allée "parce qu'il fallait une troisième voie" mais son mentor pour la présidence de l'UMP reste Alain Juppé. De passage à Lège-Cap-Ferret, dans le bassin d'Arcachon, ce 16 août, Nathalie Kosciusko-Morizet a accordé une interview à Sud-Ouest.
Dans sa NKMobile, c'est une nouvelle étape pour son tour de France des fédérations. Elle explique pourtant au quotidien :
"J'ai dit à Alain Juppé que s'il relançait sa candidature au mois d'août, je reconsidérerais la mienne. Son problème, c'est qu'il n'a guère été entendu."
Souvenez-vous, en pleine bataille Copé/Fillon pour la tête du parti, Alain Juppé s'est proposé comme alternativeà la guerre des chefs, assurant qu'il n'avait aucune ambition pour 2017. Son idée : déconnecter l'élection de l'automne 2012 à celle de 2017:
"Il faut rompre avec la culture du chef et proposer au congrès d'élire non point un champion pour 2017 mais une équipe dirigeante."
NKM l'a suivi dans cette idée : "Sa démarche mérite d'être prise en considération et j'y adhère". Mais sans grand écho, Alain Juppé a fini par ne plus tellement s'exprimer sur son éventuelle candidature.
En bonne remplaçante, la députée de l'Essonne s'est donc lancée dans la course mais un retour de l'ancien ministre des Affaires étrangères à la fin de l'été pourrait changer la donne.
Article repéré par @Neila et le-comptoir.net