Pour Faure, la relation entre Montebourg et Ayrault promet d'être "plus détendue"

Publié à 11h33, le 26 décembre 2012 , Modifié à 11h45, le 26 décembre 2012

Pour Faure, la relation entre Montebourg et  Ayrault promet d'être "plus détendue"
Olivier Faure sur France 2 le 26 décembre 2012 (images France 2)

RELAX - Olivier Faure l'assure ce 26 décembre sur France 2 : entre Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg, "nous allons vivre une année plus détendue en 2013".

Le député, ancien conseiller du Premier ministre et considéré comme un très proche, ne veut pas parler de dissensions avec le ministre du Redressement productif. Depuis que ce dernier a été désavoué sur la nationalisation temporaire du site de Florange - et a menacé de démissionner - on disait les deux hommes en froid et en total décalage.

Point du tout, explique Olivier Faure.

Arnaud Montebourg parle en réalité la même langue que Jean-Marc Ayrault et que François Hollande. On a besoin parfois de traductions, peut-être, mais les uns et les autres sont complémentaires.

Arnaud Montebourg défend la vision d’ultime recours. Personne n’est contre la nationalisation dans la majorité, tout le monde pense que c’est une possibilité à utiliser dans une situation qui le justifie pleinement.

On ne peut pas opposer très longtemps les uns aux autres, je crois qu’Arnaud Montebourg l’a compris.

Pour mettre les choses au clair, ministre et Premier ministre se sont rencontrés le 14 décembre pour un déjeuner "en tête à tête"à Matignon. Depuis, à en croire Olivier Faure, tout va beaucoup mieux. Le "poulet de Bresse" dégusté alors a signé leur réconciliation :

Il y a eu un déjeuner entre le Premier ministre et le ministre du Redressement productif qui a produit quelques effets.

Et nous allons vivre une année 2013 plus détendue sur ce plan là.

Quatre jours après ce déjeuner, Arnaud Montebourg a pourtant accordé une interview au Monde dans laquelle il s'est opposé une nouvelle fois à Jean-Marc Ayrault, affirmant qu'il y avait une "unité nationale" autour de la nationalisation temporaire.

Olivier Faure estime cependant qu'un remaniement pour faire face aux fortes têtes du gouvernement n'est pas nécessaire. Le gouvernement et la majorité doivent surtout faire preuve de "davantage de cohésion" :

Je crois surtout que la première chose dont nous avons besoin c’est moins d’un casting différent que d’un gouvernement qui parle d’une même voix, qui se dirige dans le même sens et qui avance en expliquant davantage sa politique.

Du rab sur le Lab

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