AUX URNES – C’est désormais acté. Jean-François Copé et François Fillon sont tombés d'accord. Après un premier accord sur les statuts de l'UMP, mardi 14 mai, les deux rivaux se sont à nouveau rencontrés ce lundi 27 mai et ont fait savoir, via l'AFP, qu'ils vont demander aux militants UMP de revoter en juin... pour ne pas avoir à revoter pour la présidence du parti, en septembre.
Invité de la matinale de LCI, mardi 28 mai, Christian Estrosi, soutien de François Fillon durant cette élection interne cahoteuse, a soufflé le chaud et le froid.
>> D’un côté, le vice-président de l’UMP et maire de Nice s’est félicité de cet accord, soulignant que son parti avait par cette décision respecté la volonté des militants :
Que Jean-François Copé et François Fillon aient décidé de consulter les militants pour savoir ce qu’ils voulaient, même si l’on sent bien qu’ils ne souhaitent pas que nous revotions dans ce calendrier là, c’est une bonne chose parce que cela montre que l’on respecte la volonté des militants.
>> D’un autre côté, ce proche de Nicolas Sarkozy a pesté contre un calendrier qui ne lui semble pas des plus pertinents. Lui pronait un nouveau vote pour la présidence de l’UMP le plus rapidement possible, "pour que les choses soient claires" :
Dès le premier jour, j’ai indiqué que septembre était une très mauvaise date.
Il aurait mieux fallu voter dès le mois de février ou le mois de mars, pour que les choses soient claires.
Jeudi 23 mai, François Fillon s'était quant à lui porté candidat à un nouveau scrutin en septembre, tout en souhaitant explicitement qu'il n'ait pas lieu.