Copé et Fillon veulent un vote en juin pour ne pas avoir à revoter en septembre

Publié à 21h02, le 27 mai 2013 , Modifié à 21h13, le 27 mai 2013

Copé et Fillon veulent un vote en juin pour ne pas avoir à revoter en septembre
François Fillon et Jean-François Copé, le 30 janvier. (MaxPPP)

ENTERREMENT - Jean-François Copé et François Fillon sont tombés d'accord. Après un premier accord sur les statuts de l'UMP, mardi 14 mai, les deux rivaux se sont à nouveau rencontrés ce lundi 27 mai et font savoir, via l'AFP, qu'ils vont demander aux militants UMP de revoter en juin...pour ne pas avoir à revoter pour la présidence du parti, en septembre. 

Retour sur les épisodes précédents :

Une nouvelle élection en septembre était le premier point du pacte scellé en décembre entre l'ancien premier ministre et le nouveau président de l'UMP, après un mois de psychodrame pour l'élection controversée à la présidence de l'UMP.

Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts et les deux hommes se sont rabibochés, malgré des relations qui restent compliquées. Le parti veut se concentrer sur les élections municipales et européennes de 2014. François Fillon sera candidat "quoi qu'il arrive"à la primaire UMP pour 2017.

Aujourd'hui, plus personne ne veut de guerre des chefs. De nombreux ténors du parti, comme Bernard Accoyer, ont fait savoir qu'ils ne voulaient pas de ce nouveau vote. Et, selon plusieurs sources internes de l'UMP cités par l'AFP, il est "hautement plausible" que les militants UMP se prononcent contre une nouvelle consultation. Du moins c'est ce que fillonistes et coppéistes espèrent.

D'où cette double annonce en provenance du siège de l'UMP : 

- La question du revote pour le président de l'UMP sera posée "dans la dernière semaine de juin" lors d'un vote électronique et papier.

- Une "haute autorité", présidée par une personnalité extérieure au mouvement, sera constituée pour veiller au bon déroulement du scrutin. 

Jeudi 23 mai, déjà, François Fillon s'était porté candidat à un nouveau scrutin en septembre, tout en souhaitant explicitement qu'il n'ait pas lieu.

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