BIS REPETITA PLACENT - Celui de Juppé avait (provisoirement) marché. Celui de Copé avait fait pschit. Nicolas Sarkozy, furieux après sa première tentative râtée de médiation, a lancé vendredi 30 novembre un nouvel ultimatum au président contesté de l'UMP et à François Fillon.
Les deux rivaux irréconciliables ont jusqu'à mardi 4 décembre pour trouver une solution à la crise qui fait imploser l'UMP depuis dimanche 18 novembre.
Sinon? Sinon l'ancien chef de l'Etat menace les deux hommes de faire une déclaration publique :
Je dirai que vous êtes tous les deux disqualifiés pour diriger un grand parti.
Un message relayé vendredi soir par l'AFP, via des sources à l'UMP, et repris partout dans la presse ce samedi matin.
Selon ces sources, l'ancien chef de l'Etat a eu vendredi une longue conversation téléphonique avec son ancien Premier ministre François Fillon, après avoir déjeuné la veille avec Jean-François Copé, président proclamé mais constesté de l'UMP.
Nicolas Sarkozy, en colère, considère que la situation a "assez duré" et que chacun "doit faire un pas vers l'autre".
"Fillon attend que Copé fasse le premier pas, et Copé attend que Fillon fasse le premier pas. Ca peut durer assez longtemps...", soupire le député UMP Damien Meslot auprès de l'AFP.