Quand Marylise Lebranchu cajole François Bayrou

Publié à 09h14, le 22 janvier 2014 , Modifié à 09h25, le 22 janvier 2014

Quand Marylise Lebranchu cajole François Bayrou
(Montage via Maxppp)

BISOUS - Électeur de François Hollande au deuxième tour en 2012, lui décernant quelques bons points durant la première année du quinquennat, François Bayrou a rebasculé au centre-droit, scellant la réconciliation avec Borloo dans l'alternative et bénéficiant du soutien de l'UMP pour l'élection municipale de Pau.

Ce soutien de Jean-François Copé a été jugé moralement inacceptable par Henri Guaino et une partie de l'UMP, divisée sur la question. Notamment la Droite populaire. Mais comme Manuel Valls, à gauche, il existe des voix bienveillantes pour le président du modem.

Invitée de Preuve par 3, sur Public Senat, Marylise Lebranchu est de cette catégorie-là. La ministre de la Réforme de l’Etat dit le bien qu’elle pense du président du Modem :

J’aime bien ce garçon. Excusez-moi l’expression (rires). J’aime bien François Bayrou. J’aime bien le rencontrer, il est intéressant à rencontrer.

De plus en plus critique envers le gouvernement, à qui il reproche d’avoir tardé à prendre la mesure de la situation économique, François Bayrou peut-il revenir soutenir le gouvernement ? Marylise Lebranchu le croit. Si les résultats sont au rendez-vous :

Il a fait un choix. Est-ce que les Français attendent vraiment que Bayrou soit un peu plus ici ou un peu plus là ? Ils ont envie que ça fonctionne. Et si ça fonctionne, je pense que Bayrou reviendra.

Un nouveau revirement qui ne surprendrait pas l’ancien président UMP de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer. Au Talk Orange-Le Figaro, le député UMP a ainsi lâché :

Bayrou n’en est pas à son premier retournement de posture, passant de la droite à la gauche et de la gauche à la droite. C’est inquiétant…

BONUS : Les doutes de Lebranchu

Durant la même émission, Marylise Lebranchu, ministre proche de Martine Aubry, a concédé avoir des doutes sur son action. Mais des doutes sains, assure-t-elle :

J’ai tous les matins une part de doute, parce que celui qui est sûr à 100% ne peut pas être un politique.

Du rab sur le Lab

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