LA PEUR - Jean-Marie Le Pen est "indigné". Ce jeudi 20 août, le bureau exécutif "croupion" du Front national, comme il le nomme, a prononcé son exclusion . Après avoir joué l'apaisement, dans l'après-midi, le "Menhir" voit rouge. Très rouge.
Invité d'iTÉLÉ, Jean-Marie Le Pen épargne, pour une fois, Florian Philippot. En revanche, Marine Le Pen est clairement visée, attaquée, critiquée. Et après avoir répété ces derniers jours qu'il ne votera pas pour elle en 2017 , Jean-Marie Le Pen fait ici part de son inquiétude de la voir un jour élue présidente de la République.
Après avoir expliqué qu'il allait contester en justice son exclusion du FN, il explique :
"Je pense que Marine Le Pen méprisera la justice comme elle l'a fait les trois fois précédentes (voir ici). Les trois fois où elle a été condamnée, elle a continué à agir de la même manière, comme si la justice n'existait pas ou comme si elle était au-dessus de la justice, ce qui laisse quand même assez préjuger, avec un peu d'inquiétude, ce qu'elle pourrait être si elle était élue présidente de la République.
"
L'eurodéputé dit avoir été victime d'un "guet-apens" et dénonce une "chasse aux sorcières" orchestrée par sa présidente de fille. "J'ai été piégé parce que les sbires en face de moi attendaient l'ordre de Marine Le Pen qui était un ordre d'exclusion", lance-t-il.
"Il n'y a pas eu de vote parce que certains membres du bureau n'ont pas été invités à voter", dit-il également, en référence à Marie-Christine Arnautu . Sur BFMTV l'eurodéputée a expliqué que la délibération du BE s'est faite sans elle.
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