Pour notre éditorialiste Olivier Duhamel, "Patrick Buisson est le meilleur ennemi de NKM". Une réalité depuis la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy et que la campagne pour la primaire parisienne de l’UMP en vue des municipales n'a pas arranger.
Après avoir été surnommé "la Gestapette" par l’ancienne porte-parole de Nicolas Sarkozy, Patrick Buisson avait estimé que Nathalie Kosciusko-Morizet était "la meilleure pour perdre" la capitale.
Ce samedi 8 juin, dans le Parisien, la candidate UMP à l’hôtel de Ville réplique. Et attaque Patrick Buisson sur cette dernière sortie, remettant en question son sens démocratique et son attachement à la démocratie :
Il veut donc dire qu’il conteste le choix des électeurs. Ca peut paraitre surprenant, mais finalement pas trop.
Il s’inscrit par ce propos dans une tradition qui conteste la démocratie, qui la déteste peut-être.
Et de lui proposer, s’il a "vraiment beaucoup de choses à dire", de se présenter à une élection. De se confronter aux électeurs :
J’ai envie de dire à ceux là : quand on a vraiment beaucoup de choses à dire sur la politique, il n’y a qu’une seule chose à faire : se présenter.
Verra-t-on un jour Patrick Buisson se lancer dans une bataille électorale comme ont pu le faire Henri Guaino ou Claude Guéant après avoir longtemps été des conseillers de l’ombre ?
BONUS TRACK : LE TACLE A LA DROITE FORTE ET BOURNAZEL
Après avoir pimenté la primaire parisienne par ses sorties remarquées et son appel à suspendre le scrutin, Pierre-Yves Bournazel s’est autoproclamé tête de liste de l’UMP dans le 18e arrondissement.
Problème : NKM persiste à dire que l’identité des têtes de listes ne sera tranchée qu’à l’automne.
Et la candidate de l’UMP de tacler encore une fois la Droite forte de Guillaume Peltier – qui avait appelé à la battre -, dans cette interview au Parisien :
Je ne vais pas me plaindre et faire le Calimero, d’autant que les électeur ont tranché : sur cette primaire, la Droite forte, c’est 10%.
Soit, le score de Pierre-Yves Bournazel.