Un ministre compare Jean-Luc Mélenchon à un personnage de dessin animé qui court au-dessus du vide

Publié à 13h42, le 10 septembre 2013 , Modifié à 13h46, le 10 septembre 2013

Un ministre compare Jean-Luc Mélenchon à un personnage de dessin animé qui court au-dessus du vide
Jean-Luc Mélenchon lors de l'inauguraton du siège du parti de Gauche, le 4 septembre 2013 à Paris. (Vincent Isore/MaxPPP)

BIP-BIP - Jean-Luc Mélenchon ne ferait plus peur aux responsables socialistes. C'est l'angle d'un article publié le 10 septembre sur Le Figaro.fr , intitulé "Mélenchon n'effraie plus les socialistes".

Le leader du Parti de Gauche, invité de RTL mardi, n'a que modérément appelé à manifester contre la réforme des retraites du gouvernement Ayrault.

Pour un membre du gouvernement, cité en off par le quotidien, c'est la marque d'un essoufflement du mouvement, et de son leader :

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Le discours de Mélenchon patine. Il continue à pédaler mais il ne voit pas qu'il n'y a plus rien en dessous de lui, comme dans ces dessins animés où les personages courent au dessus du vide.

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Une description qui évoque notamment les courses-poursuites de Bip-Bip et Vil Coyote, dans les cartoons produits par Warner Bros à partir de 1949.

"La première règle de la physique dans les dessins animés : ce n'est qu'au moment où on regarde en bas que les effets de la gravité se font sentir", un Gif avec le Coyote du dessin animé de Warner Bros.

Un responsable socialiste "de premier plan" estime pour sa part que Jean-Luc Mélenchon devrait changer de discours :

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Il n'a pas l'air d'avoir réalisé que la campagne présidentielle est terminée et que François Hollande a été élu. (...)

Il s'est laissé enfermer dans sa rhétorique.

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Fin août, Michel Sapin, ministre du Travail, avait estimé que Jean-Luc Mélenchon "se faisait du mal" avec les mots qu'il utilisait et la façon qu'il avait de les utiliser. Il faut dire que le quatrième homme de la dernière élection présidentielle n'est jamais tendre avec le gouvernement.

Il s'en prend très régulièrement aux ministres, notamment au Premier d'entre eux, Jean-Marc Ayrault, à la mi-août  par exemple, mais encore ici , ici , ou ici .

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