Il y a encore trois semaines, Marion Maréchal-Le Pen entretenait le flou sur sa candidature aux élections législatives de juin prochain, évoquant même la possibilité de mettre entre parenthèses sa carrière politique . Mais en trois semaines, il peut se passer tellement de choses en politique. On peut dire tout et son contraire – ce n’est pas Nicolas Dupont-Aignan qui dira le contraire, lui qui avait rejeté l’idée d’être le Premier ministre de Marine Le Pen début avril. Après avoir confirmé qu’elle serait bien candidate à sa propre succession dans la troisième circonscription du Vaucluse, la petite-fille de Jean-Marie Le Pen voit même plus loin.
Sa tante avait assuré qu’elle ne la prendrait pas dans son gouvernement , en cas de victoire à la présidentielle. "Je n’ai pas été traumatisée outre-mesure d’être écarté de ce gouvernement", se défend Marion Maréchal-Le Pen, dimanche 30 avril sur BFMTV , avant d’imaginer son avenir à l’Assemblée nationale :
"Si Marine Le Pen n’est pas élue, évidemment ce que je ne souhaite pas, je pense qu’elle prendra naturellement la tête de ce groupe. Si elle est élue et qu’elle souhaite que je sois à la tête de ce groupe, voilà, je serai à sa disposition. Mais je n’ai pas d’ambition particulière.
"
Une séquence à voir ci-dessous en vidéo :
Petit rappel tout de même, pour que Marion Maréchal-Le Pen préside un groupe FN à l’Assemblée nationale, au moins 15 élus frontistes devront franchir les grilles du Palais Bourbon. Actuellement, ils ne sont que deux, elle et Gilbert Collard.
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