Enfin le face à face. Après des semaines de campagne pour la présidence de l'UMP, Jean-François Copé et François Fillon sont réunis jeudi soir pour un débat télévisé
Le rendez-vous est fixé sur France 2 entre les deux prétendants à la présidence de l'UMP. Un échange, unique, que les deux hommes veulent le moins conflictuel possible.
Le meilleur moyen d'avoir un débat lisse et terne ? C'est en tout cas une révolution culturelle à droite. Le Lab suit avec vous ce débat.
Dans un premier temps, les deux candidats feront face aux journalistes de France Télévisions. Ensuite, ils s'opposeront pendant 30 minutes.
C'est François Fillon qui débute face à David Pujadas, François Lenglet, Nathalie Saint-Cricq et Jeff Wittenberg.
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Après deux minutes d'intervention, François Fillon a déjà cité deux fois Nicolas Sarkozy. Dont une fois pour lancer une pique à Jean-François Copé, qui se targue d'être un candidat de terrain, loin des notables parisiens. "Rappelez-moi d'où était élu Nicolas Sarkozy ? Neuilly ?", a glissé l'ancien Premier ministre.
François Fillon répond à une des questions qui a jalonné sa campagne : sera-t-il candidat à la mairie de Paris en 2014 ? Il ne répond toujours pas à l'interrogation, arguant qu'il est candidat à la présidence de l'UMP et qu'il sera en 2014 là où il se considère le plus utile pour "la reconquète de Paris par la droite".
Le 12 septembre, L'Express racontait une parade possible sur ce sujet par François Fillon à l'avenir. Il pourrait voter contre le cumul des mandats et ainsi justifier sa non-candidature par le respect de cette loi.
21h28, Jean-François Copé entre sur le plateau. Après une poignée de main avec François Fillon, il déclare entrer "en résistance" face à l'actuel pouvoir.
Jean-François Copé est venu sur le plateau défendre "la droite décomplexée". Il a même amené son manifeste sur le plateau :
"Un peu ridicules". C'est ainsi que Jean-François Copé a jugé les mots de François Baroin à son encontre. L'ancien ministre de l'Economie avait le matin même mené une charge violente contre le secrétaire général de l'UMP. "J’ai un autre ambition pour l’UMP que : 'Petits Blancs, pendant le ramadan, restez chez vous'.", a-t-il déclaré sur France 2. "C'est excessif", a jugé Jean-François Copé.
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