ALLEZ, VIENS - Puisque Bruno Le Maire n’est pas encore officiellement candidat - ce qui ne devrait a priori pas tarder -, Jean-François Copé tente sa chance. "Oublie que t'as aucune chance, on sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher", lui aurait soufflé à l’oreille Jean-Claude Dusse . Avec ironie et second degré, le tout frais candidat à la primaire pour "une France décomplexée" a ainsi proposé au député de l’Eure de rallier sa candidature.
Dans un tweet, le député-maire LR de Meaux souligne avec malice que dans Le Point, Bruno Le Maire plaide pour que le prochain gouvernement d’alternance, si alternance il y a, gouverne par ordonnances pour aller vite. Une proposition également présente dans le catalogue de Jean-François Copé depuis août 2013 . Voilà de quoi lui suffire pour lancer à l’un de ses probables futur rivaux pour la primaire une proposition presque indécente :
"Cher Bruno, rejoins-nous le Sursaut français est ouvert à tous.
"
Le tout accompagné d’un petit smiley clin d’œil pour bien montrer le second degré de cette invitation.
In @LePoint aujourd'hui @BrunoLeMaire fait l'éloge du gvt par #ordonnances ! Cher Bruno rejoins-nous le #Sursautfrançais est ouvert à tous!
— Jean-François Copé (@jf_cope) 18 Février 2016
Si Jean-François Copé dit en avoir fini avec les "petites phrases", il les a remplacées par des sorties ironiques et presque humoristiques. Lui qui demandait constamment la démission de Christiane Taubira lorsqu’il était régulièrement "profondément choqué" à la présidence de l’UMP, n’a-t-il pas fait preuve d’autodérision lors du départ de l’ex Garde des Sceaux, soulignant que "pour une fois", il n’avait pas demandé sa démission ?
Toujours est-il que l’humour est une carte régulièrement jouée par les politiques, de François "monsieur petites blagues" Hollande à Nicolas "je fais des sketchs en meeting" Sarkozy. Même l’austère Manuel Valls s’y est mis . C’est dire.