De la grève à la SNCF, du Front national, du Nicolas Sarkozy et du François Hollande. Il y a de tout dans le top de la semaine, sur le Lab :
Lundi 16 juin: Espagnac soutient la grève à la SNCF
Elle fut l'attachée de presse d'un certain François Hollande, est désormais sénatrice socialiste, et encourage les cheminots à poursuivre la grève: Frédérique Espagnac. La sénatrice des Pyrénées-Atlantique a rencontré les cheminots en gare d'Hendaye et leur adressé ces mots de soutien, rapportés par Sud-Ouest :
Suite aux rencontres que l'on a eues, et aux discussions posées, ce n'est peut-être pas ni la député, ni la sénatrice qui devraient le dire, mais je ne vais pas vous mentir, ça correspond à la mobilisation et la force que vous aurez les uns et les autres à tenir. [...]
En tant que parlementaires, on est là aussi pour accompagner. Parce que je pense que pour obtenir un résultat, on a besoin de votre mobilisation, c'est une réalité malheureusement dans ce pays.
Mardi 17 juin: Marion Maréchal-Le Pen se rallie à la ligne Marine Le Pen
Dans la guerre entre Papy et Tatie, elle choisit Tatie. Marion Maréchal-Le Pen, députée FN, estime, comme Marine Le Pen, que Jean-Marie Le Pen a fait "une faute politique" dans "l'affaire de la fournée". Sur le plateau de Mots Croisés, Marion Maréchal-Le Pen se garde bien, en revanche, de condamner le fond des propos de son grand-père :
C'est là où la politique se heurte à l'homme. Dans les proportions que ça a pris, qui me paraissent totalement délirantes, il y a probablement un malaise un peu compréhensible de Jean-Marie Le Pen qui, je le crois sincèrement, n'a pas voulu faire de jeu de mots antisémite.
Mercredi 18 juin: ce SMS où Lavrilleux explique que Copé et Sarkozy sont au courant des excès de dépenses de campagne
L'ancien directeur de campagne de Nicolas Sarkozy sort de son silence. Et il tente de protéger Nicolas Sarkozy. Selon Guillaume Lambert, les excès de dépenses durant la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy n’ont été évoqués avec Jérôme Lavrilleux qu’au cours d’un SMS, en date du 28 avril, soit une semaine avant le second tour. Voici son contenu tel que rapporté par Le Figaro :
Jean-François [Copé] ne vient pas à Clermont, il y est allé la semaine dernière. Louer et équiper la deuxième halle est une question de coût. Nous n'avons plus d'argent. JFC en a parlé au PR [président].
Jeudi 19 juin: Jean-Marie Le Pen "pisse au cul" des puissants
Il ne changera pas et tient à le faire savoir. Jean-Marie Le Pen assure dans une interview à Paris-Match que les critiques et les menaces lui importent peu. Le président d'honneur du Front national critique sa fille Marine, qui cherche "la bienveillance du système" et a cette phrase... imagée :
Je me refuse à vivre dans une atmosphère de crainte ou de subordination. Je n’ai jamais regardé derrière mon épaule pour voir si j’étais suivi. Les puissants, je leur crache à la gueule, je leur pisse au cul. Moi, je n’ai peur que d’une chose : que le ciel me tombe sur la tête.
Vendredi 20 juin: la petite blague de Nicolas Sarkozy sur le manque de leadership de Hollande
Monsieur Petites Blagues n'est plus celui que vous croyez. Nicolas Sarkozy, lors d'une conférence donnée à Nice, a, tout en sous-entendus, critiqué le manque de leadership de François Hollande :
Dans les entreprises, pour les États, dans tout groupe humain, vous avez besoin d’un leader. Il n’y a pas d’équipe qui peut fonctionner sans leadership. Et la légitimité du leader, c’est de voir plus loin que lui. En général, on ne prend pas un leader qui voit moins loin, moins vite... Enfin, ça dépend... Il y a des pays...
Un passage enregistré par Nice-Matin et mis en ligne sur Dailymotion, à écouter ici :
Conférence de Nicolas Sarkozy à Monaco: "Un...par nice-matin