MINUTE D'UNITÉ - Depuis l'attentat de Nice, la polémique fait rage entre la gauche et la droite. Nombre de policiers sur les lieux, suppressions d'effectifs dans la police, attachement à la "sacro-sainte Constitution" ... Tous les sujets brûlants du moment sont un prétexte aux accusations et à l'invective , parfois violente , entre la majorité et l'opposition. Sauf ce mercredi 20 juillet, à 15h03, le temps d'une trêve de quelques minutes, à l'initiative du président de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone.
Pendant le court discours du locataire de l’Hôtel de Lassay, les éclats de voix se sont arrêtés, les hommes et les femmes se sont levées pour rendre hommage aux 84 personnes tuées et aux 202 blessés dans la tuerie. Des bancs de la gauche de la gauche à l'extrême-droite, en passant par le gouvernement, les groupes PS et LR, tous les députés ont respecté ce moment d'unité. Et écouté l'allocution de Claude Bartolone :
"C'est le 14 juillet, ce jour-là, jour ô combien symbolique, qu'un des sites les plus emblématiques de la beauté et de la vie nationale a été lâchement endeuillé par une attaque odieuse. La Promenade des Anglais incarne la lumière, les rencontres des nationalités, la joie populaire. 'Ces couleurs de Nice, c'est dommage que je ne puisse les détacher et te les envoyer', écrivait Friedrich Nietzche à sa sœur. [...] Au nom de la représentation nationale, j'adresse aux familles des victimes de l'attaque de Nice mes très sincères condoléances. C'est le témoignage de notre profonde sympathie. Je vous invite à observer une minute de silence.
"
Puis une minute de silence a été observée en hommage aux victimes de l'attentat et des soldats français tués en Libye ce mercredi. Un moment à revoir en vidéo :
Les députés rendent un hommage aux victimes de l’attentat de Nice et aux soldats morts en Libye #DirectAN#Nice06pic.twitter.com/bfBJKM2QZZ
— LCP (@LCP) 20 juillet 2016