Eric Zemmour répond à Rama Yade : "ce n'est pas moi qui ai été nommé ministre parce que j'étais noir et femme"

Publié à 16h29, le 16 novembre 2013 , Modifié à 16h36, le 16 novembre 2013

Eric Zemmour répond à Rama Yade : "ce n'est pas moi qui ai été nommé ministre parce que j'étais noir et femme"
Eric Zemmour sur i>Télé le 15 novembre 2013 (image i>Télé).

Le 15 novembre sur RFI, Rama Yade a dénoncé la "libération d'une certaine parole raciste", visant notamment Eric Zemmour et expliquant :

Je pense à des gens qui ont une obsession, un regard ethnicisé sur les gens.

Chroniqueur pour i>Télé, Eric Zemmour a répondu à l'ancienne ministre le soir même lors du débat l'opposant à Nicolas Domenach. Elle est la première à avoir bénéficié du "regard ethnicisé" qu'elle dénonce, rétorque-t-il en substance :

Je voudrais d’abord répondre une chose à Rama Yade : ce n’est pas moi qui ai été nommé ministre parce que j’étais noir et femme.

Celui ou celle qui a bénéficié d’un regard ethnicisé sur la société française, ce n’est pas moi, c’est Rama Yade.

Voici la vidéo :

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Eric Zemmour s'emporte ensuite contre "la machine anti-raciste" qu'il accuse d'avoir fabriqué du racisme :

Entre temps il y a eu la machine de guerre anti-raciste qui a racialisé le discours. C’est eux qui l’ont racialisé, ce n’est pas moi ! Moi je ne fais que répondre à ça. 

A partir du moment où on vous dit "c’est mieux parce qu’il y a plus de noirs, plus d’arabes" et qu’après on vous dit "mais vous n’avez pas le droit d’appelez un arabe un arabe, et un noir un noir", faut choisir !

Il concluera en revenant sur les attaques visant Christiane Taubira - un enfant la traitant de "guenon" en agitant une banane et la une de Minute - et en assurant qu'il ne s'agit que d'une "campagne d'autopromotion victimaire" de la part de la ministre qui permettrait de "faire oublier sa politique qui est ignoble".

Et d'estimer, exactement comme Nadine Morano, que la une de Minute contre Christiane Taubira est du même accabi que Marianne lorsque ce magazine titrait : "Sarkozy, le voyou de la République".

Du rab sur le Lab

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