Hollande estime être regardé comme un plus grand adversaire de la finance que Mitterrand

Publié à 13h45, le 10 novembre 2012 , Modifié à 13h58, le 10 novembre 2012

Hollande estime être regardé comme un plus grand adversaire de la finance que Mitterrand
François Hollande, le 29 octobre 2012. (MaxPPP)

PARALLELE- François Hollande note que les chefs d'entreprises qu'il reçoit à l'Elysée viennent souvent se plaindre de son projet de taxe à 75% et le considèrent comme un plus grand ennemi du monde de la finance que ne le fut François Mitterrand. Et il estime aussi, en accordant un entretien à Marianne, que la droite "le déteste".

"Comment jugez-vous vos rapports avec les milieux d'affaires?" demande l'hebdomadaire, en kiosque ce samedi 10 novembre. Réponse du chef de l'État, dix mois après son discours du Bourget

Je reçois beaucoup de leurs représentants. Ils me regardent en général comme un adversaire, plus sans doute qu'ils ne le faisaient de François Mitterrand.

Et le plus souvent, leurs premiers mots sont pour me parler de leur situation personnelle (les fameux 75%) plutôt que de celle de leurs entreprises...

Une taxe à 75% sur les revenus de plus d'un million d'euros peu à peu vidée de sa substance.

Le président de la République évoque ensuite les attaques de l'opposition :  

Quant à la droite politique, elle ne s'inquiète pas de savoir si je suis un modéré ou un radical : elle me déteste.

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