Inversion de la courbe du chômage : le coup de poker assumé de François Hollande

Publié à 09h21, le 19 juillet 2013 , Modifié à 09h31, le 19 juillet 2013

Inversion de la courbe du chômage : le coup de poker assumé de François Hollande
François Hollande. (Reuters)

Oui, il y croit. Avec optimisme, malgré les doutes de l’OCDE. Et le répète, comme dans Capital, mi-juin : François Hollande pense toujours que la courbe du chômage va s’inverser à la fin de l’année.

Lors d’un diner soi-disant "off" avec une centaine de journalistes de l'association de la presse présidentielle, jeudi 18 juillet, le chef de l’Etat est revenu, selon les propos rapportés par les Echos et par Ludovic Piedtenu, journaliste à France Culture, sur cette intention de voir d’ici fin 2013 une inflexion de la courbe du chômage.

Et François Hollande a reconnu avoir tenté une sorte de coup de poker :

Personne n’y croit. Si j’ai raison, c’est formidable pour moi. Si j’ai tort, j’aurais pris mon risque.

Optimiste sur le chômage, comme sur la croissance, le chef de l’Etat a ajouté qu’on "ne peut pas conduire le peuple en disant «demain, ce sera terrible»".

A droite, cependant, on doute toujours d’une inversion "durable" mais on commence à anticiper le fait que cela puisse arriver. Ainsi, après le député UMP Hervé Mariton, qui pense que François Hollande "trichera" pour parvenir à l’inflexion de la courbe, l’UMP dénonçait, mi-juin, sur le même ton, "les artifices" de François Hollande pour atteindre son objectif.

 

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