Le chargé des relations extérieures du PS estime que Mélenchon est "le pyromane de la gauche française"

Publié à 12h46, le 27 janvier 2013 , Modifié à 12h51, le 27 janvier 2013

Le chargé des relations extérieures du PS estime que Mélenchon est "le pyromane de la gauche française"
Jean-Luc Mélenchon. (Reuters)

Les relations entre le PS et le Front de gauche ne semblent pas s’améliorer. Et pourtant, avec les municipales en ligne de mire, le Front de gauche pourrait être tiraillé entre un PCF qui souhaite des alliances locales avec le PS, et un Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon solidement ancré dans une forme d’opposition à la majorité gouvernementale.

Aussi les tirs des socialistes contre l’ancien candidat à l’élection présidentielle ne s’arrêtent plus. Ce dimanche 27 janvier, dans le JDD, c’est le sénateur proche de Manuel Valls, Luc Carvounas, chargé des relations extérieures du PS avec les partenaires de gauche, qui a appelé le parti communiste à "se désolidariser" du Front de gauche :

A force de vouloir mettre le feu à la plaine, Mélenchon est devenu le pyromane de la gauche française.

Vendredi 25 janvier, c’est Jean-Christophe Cambadélis qui s’était distingué en jouant au chargé des relations extérieures de son parti et en publiant une lettre ouverte à Jean-Luc Mélenchon sur son blog. Le député de la 20e circonscription de Paris a défendu, dans ce courrier, "l’alliance ancestrale de la gauche" et ainsi son parti face aux critiques de Jean-Luc Mélenchon. 

Des critiques auxquelles Alain Vidalies, ministre des relations avec le Parlement, avait également répondu, s’interrogeant pour savoir qui de Pierre Laurent ou de Jean-Luc Mélenchon tenait le guidon du Front de gauche. Et qui pédalait.

Face aux critiques incessantes de l’eurodéputé à l’encontre du gouvernement, le parti à la Rose ne se lasse plus de pointer les divergences entre les deux alliés de la gauche du PS.

Soulignant les différences "manifestes" entre le PCF et le tribun du Parti de gauche, David Assouline, porte-parole du PS, considérait

Le Parti communiste déclare qu'il n'est pas une opposition et Jean-Luc Mélenchon déclare qu'il est plus qu'une opposition, une alternative.

Fin novembre, le patron du Parti socialiste, Harlem Désir himself, avait annoncé qu'il allait recevoir les responsables des partenaires de gauche du PS. Tous, sauf le Parti de gauche de Jean-Luc Mélenchon.

Du rab sur le Lab

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