#MULTIPLEXPOLITIQUE - Deuxième épisode de la saison II du multiplex du dimanche sur Le Lab. Au programme 100% masculin des interviews politiques de ce 15 septembre : Henri Guaino sur France 5, Bruno Le Maire sur BFMTV, Vincent Peillon sur France Inter, François Baroin sur LCI et une interruption pour l'interview de François Hollande sur TF1.
Le Lab se plie en quatre pour suivre ces différentes interviews et vous en propose des "morceaux choisis" au fur et à mesure de la soirée.
Peillon, Guaino, Le Maire, Baroin
Sur lelab.europe1.fr
>>Vincent Peillon (PS) dans Tous Politiques sur France Inter/Le Parisien/France 24
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#SUICIDE
"Je ne comprends pas et je n'accepte pas les propos de François Fillon", s'insurge le ministre de l'Éducation nationale interrogé sur la main tendue de François Fillon aux électeurs du Front National.
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Je pense que du point de vue politique, c'est un suicide personnel. On se demande même si finalement il n'a pas commis un acte parce qu'il n'avait pas envie [de se positionner dans la course à la présidentielle de 2017, ndlr].
""C'est étonnant, ça ne cadre pas", poursuit le ministre.
#MÉLENCHON
"Pas d'appel à voter pour le PS allié à l'extrême gauche de Jean-Luc Mélenchon" expliquait Jean-François Copé, président de l'UMP, cette semaine. "Un argument sophistique" pour Vincent Peillon :
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Jean-Luc Mélenchon qui a été ministre socialiste, qui a été sénateur socialiste n'est pas un parti d'extrême gauche. C'est un parti de gauche. Même le parti communiste n'est pas d'extrême gauche.
"Selon lui, seuls "Lutte Ouvrière et la ligue communiste" sont à l'extrême gauche et "tout cela est repertorié depuis 30 ans par les politologues", "donc le parti de Gauche est plus à gauche que le PS mais comme le PC, il n'est pas d'extrême gauche".
#CHUT
Invité à donner son avis sur le vif débat au sein de la majorité concernant l'augmentation du prix du diesel, Vincent Peillon refuse d'alimenter le grand cafouillage gouvernemental :
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Vous aurez la réponse, vous le savez, à la réponse environnementale. Je vais juste vous faire plaisir. Vous avez invité le numéro 3 du gouvernement, et donc le "à titre personnel", j'ai compris parceque vous m'avez fait le coup une fois. Le titre personnel, c'est fini.
"Une allusion à son plaidoyer pour la dépénalisation du cannabis qui avait déclenché une polémique nationale.
#BHL
Pour le ministre de l'Éducation nationale, Bernard Henri Lévy n'a "pas une œuvre de philosophe au sens de Bergson", "c'est un monsieur qui connait bien la philosophie".
#PANTHEON
Dans l'actuel débat sur les femmes qui méritent le plus d'entrer au Panthéon , Vincent Peillon se positionne pour "la personnalite de Germaine Tillion , surtout dans les moment qu'on vit".
>> Bruno Le Maire (UMP) dans BFM Politique sur BFMTV/Le Point/RMC
#SULFATEUSE
L'ancien ministre critique frontalement son ancien patron en assurant que lui-même ne voterait "jamais" pour le FN qu'il juge étranger à "l'histoire" de son parti :
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Nous avons l'art à l'UMP de nous tirer des balles dans le pieds. Et des belles balles.
"Le député de l'Eure souhaite que l'ancien Premier ministre "clarifie sa position" car "en politique, on doit savoir où on habite".
#CONFIANCE
D'ailleurs, pour Bruno Le Maire, la question posée par François Fillon ne se posera "même pas" lors des élections municipales:
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Il n'y aura pas à l'élection municipale de duels entre le PS et le FN parce que les candidats UMP [...] seront systématiquement présents au second tour des municipales.
">> François Baroin (UMP) : Le Grand Jury sur RTL/Le Figaro/LCI
#SOUTIEN
L'ancien ministre UMP est l'un des (très) rares à prendre publiquement la défense de François Fillon en affirmant que ce dernier ne "voterait jamais pour le Front national":
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Je l'ai eu au téléphone, j'ai regardé ses discours, je connais ses engagements et je ne lui chercherais strictement aucune querelle sur ce sujet.
"#BÉMOL
"On ne pourra donc jamais mettre sur le même pied le Parti socialiste d'une part et le Front national d'autre part", ajoute cependant le député-maire de Troyes en concédant que "le sectarisme n'était pas le critère le plus pertinent".
>> Henri Guaino (UMP) dans C Politique sur France 5
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#FEU
Henri Guaino, ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy et député UMP des Yvelines, condamne frontalement le revirement de François Fillon sur le FN.
Il accuse l'ancien Premier ministre d'avoir "ouvert une brèche politiquement et moralement condamnable" en voulant faire "un coup".
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Quand on se targue d'être un homme d'État et de vouloir gouverner la France, on ne pratique pas la politique des coups, on a des principes, des valeurs et on s'y tient.
"L'ex-conseiller spécial de Nicolas Sarkozy estime que "cela pose un problème très profond et très grave à l'UMP" car "s'il n'y a plus de ligne, plus de règle sur les alliances, les accords, les devoirs de nos candidats, alors il n'y a plus de parti".
Un festival de critiques isolé par France TV Info :