L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy "va adopter une organisation qui ressemble à celle de la brigade criminelle"

Publié à 08h58, le 16 août 2016 , Modifié à 14h59, le 21 août 2016

L'équipe de campagne de Nicolas Sarkozy "va adopter une organisation qui ressemble à celle de la brigade criminelle"
© AFP

La date fatidique approche. La pression monte. Il s’organise. Dans neuf jours, Nicolas Sarkozy devra s’être déclaré candidat à la primaire de la droite. L’ex-chef de l’État a jusqu’au 25 août pour quitter la présidence de LR et la laisser au numéro deux du parti, Laurent Wauquiez. Et pendant qu’il passe l’été au cap Nègre, dans le Var, ses soutiens préparent l’entrée en campagne du patron.

Et comme l’explique le directeur général de LR Frédéric Péchenard, tout cela demande de l’organisation. Au Parisien ce 16 août, l’ancien chef de la brigade criminelle confie :

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On va adopter une organisation qui ressemble à celle de la brigade criminelle. Comme à la crim’, on a tous notre spécialité.

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En attendant, Nicolas Sarkozy continue le teasing : location d’un QG de campagne jusqu’en mai 2017, association de financement pour son microparti ou encore site internet sur lequel on peut d’ores et déjà le parrainer. De quoi tuer complètement l’effet d’annonce quand l’heure viendra ? Aucunement et c’est même le contraire, le sénateur LR et ami Pierre Charon en est persuadé :

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C’est habile, le teasing. Il va créer l’événement alors que tout le monde sait qu’il sera candidat.

"

L’on apprend d’ailleurs que le secret de la date de candidature est si bien gardé que même Brice Hortefeux, son ami de toujours, n’est pas au courant. "Même à moi, il n’a rien dit", regrette l’ancien ministre de l’Intérieur auprès du Parisien.

Le suspense ne devrait pas tarder à prendre fin.

[BONUS TRACK]

En repos dans sa villa du Var, Nicolas Sarkozy n’en oublie pas moins ses concurrents. L’ancien Président prend toujours autant de plaisir à parler *en bien* de celui qui a été son Premier ministre pendant cinq ans. En privé, il s’en est ainsi pris à François Fillon "qui prenait des bleus à me coller sur les photos quand il était Premier ministre".

Lui-même n’a d’ailleurs jamais joué des coudes pour apparaître sur une photo officielle, encore moins lors de la marche républicaine du 11 janvier 2015, après les attentats contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher.

¯\_(ツ)_/¯

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