Municipales à Marseille : la socialiste Samia Ghali ne "pardonne pas" certains propos de la ministre Marie-Arlette Carlotti

Publié à 07h41, le 27 décembre 2013 , Modifié à 17h39, le 28 décembre 2013

Municipales à Marseille : la socialiste Samia Ghali ne "pardonne pas" certains propos de la ministre Marie-Arlette Carlotti
Samia Ghali sur Canal Plus. (Capture d'écran)

Elles ne partiront pas en vacances ensemble. Ni ne passeront le réveillon du jour de l’An. Les conséquences d’une campagne pour la primaire socialiste à Marseille tendue. Invitée du Grand Journal de Canal Plus, jeudi 26 décembre, la "finaliste" de la primaire PS dans la cité phocéenne, la sénatrice Samia Ghali, a avoué ne pas avoir "pardonné" certains propos de la ministre Marie-Arlette Carlotti.

"Contrairement aux autres, Patrick Mennucci s’est excusé", a tout d’abord tenu à souligner la sénatrice PS, qui ajoute aussitôt : 

Il y a la ministre Marie-Arlette Carlotti qui a dit des mots. Je ne lui pardonne pas. Je le dis clairement.
Je n’ai pas l’intention d’effacer de ma tête ce qu’on m’a dit, la méchanceté de certaines personnes.

Présentée par Marie-Arlette Carlotti comme la candidate de Jean-Noël Guérini, Samia Ghali avait répliqué, accusant la ministre d’être la candidate de Matignon. Et avait, après le premier tour qui voyait l’élimination de Marie-Arlette Carlotti, remis en cause sa place au gouvernement.

En revanche, les choses se sont apaisées avec Patrick Mennucci, candidat du PS investi pour mener la lutte aux municipales contre le maire UMP sortant, Jean-Claude Gaudin. Et même si elle répète qu’elle ne sera pas sa première adjointe en cas de victoire socialiste, Samia Ghali la joue légitimiste. Et réitère son soutien au député socialiste :

On s’est rencontré sur des positions politiques. Je le soutiens. Je n’ai pas pour habitude de faire les choses à moitié. Je soutiendrai Patrick Mennucci. La ville de Marseille a besoin d’un nouveau souffle.

[Edit samedi 28 décembre] Dans La Provence de ce samedi 28 décembre, Samia Ghali persiste et signe. "Je ne parle plus à Marie-Arlette", confie la sénatrice socialiste qui répète que les mots dits par la ministre, elle "ne peut pas les oublier". Et d'ajouter :

Je ne suis pas un robot de la politique, je ne sais pas jouer les hypocrites . Ma sincérité c'est peut-être ce qui fait ma différence avec les autres politiques...

Du rab sur le Lab

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