Nicolas Sarkozy juge que les meetings commun Juppé-Fillon lui "rendent service"

Publié à 16h37, le 20 avril 2015 , Modifié à 16h43, le 20 avril 2015

Nicolas Sarkozy juge que les meetings commun Juppé-Fillon lui "rendent service"
© Montage Le Lab via AFP

EN VOUS REMERCIANT - Ils sont tous deux anciens Premiers ministres et candidats à la primaire de la droite pour 2017. A priori, on pourrait donc penser qu'un éventuel rapprochement entre François Fillon et Alain Juppé causerait au moins un soupçon d'inquiétude à Nicolas Sarkozy, candidat pas encore déclaré. Mais non. Au contraire, le président de l'UMP est *plutôt* serein devant la proximité des deux hommes.

En témoigne cette confidence que l'ancien chef de l'État a récemment faite à l'un de ses proches, selon Le Monde daté du 21 avril (article payant) :

 

"

Que Fillon et Juppé continuent à faire des meetings communs, ils me rendent service ! 

"

Alors ce n'est certainement pas par le contenu de leurs meetings que le député de Paris et le maire de Bordeaux "rendent service" à Nicolas Sarkozy, puisqu'il leur arrive d'omettre soigneusement de prononcer son nom, même après la première victoire électorale de l'UMP depuis le retour du patron à la tête du parti.

Non non, c'est beaucoup plus simple que cela. Alain Juppé ? Trop vieux selon Nicolas Sarkozy qui juge que, par comparaison, la candidature du "meilleur d'entre eux" le "rajeunit". Et puis, promouvoir l'alliance avec le MoDem de François Bayrou, voilà qui n'effraie pas le président de l'UMP (qui sait pouvoir compter sur ses militants sur ce coup).

François Fillon ? On ne compte plus les attaques de l'ex-Président contre son ancien "collaborateur" : Nicolas Sarkozy juge que "plus il a d'idées, moins il a de soutiens", lui promet un avenir radieux ("Je le veux à terre et sans oxygène") et considère qu'il est "mort" politiquement. Les proches de l'ancien chef de l'État s'appliquent également à faire comprendre dans la presse que l'ancien Premier ministre est insignifiant

En résumé, dans l'esprit de Nicolas Sarkozy, un presque centriste vieillissant et un mort-vivant isolé. Vu sous cet angle, forcément... 

>> À lire également sur Le LabLa primaire UMP selon Nicolas Sarkozy : "ça se jouera entre moi et moi"

Du rab sur le Lab

PlusPlus