TOP HEBDO – C'est samedi, c'est Top Hebdo, le classement des cinq articles les plus lus de la semaine sur le Lab. Mais ce samedi 28 mars, à la veille du second tour des élections départementales, c'est un Top Hebdo un peu particulier que nous vous proposons, dépouillé de tout article traitant de ce scrutin. Comme ça, le CSA ne nous tapera pas sur les doigts.
Cette semaine, le grand gagnant est (roulement de tambours) : le député UMP Lionnel Luca et son tweet très douteux sur François Hollande et le crash de l'A320.
Mais ce n'est pas tout.
#1 - La classe
Le crash d'un A320 de la compagnie GermanWings près de Digne, ce mardi 24 mars, a suscité une vague d'émotion dans la classe politique française. Mais il en est un, pourtant, qui analyse ce drame sous un angle *politique* : le député UMP Lionnel Luca.
Quelques heures à peine après l'annonce du crash, l'élu des Alpes-Maritimes a posté un message dans lequel il ironise sur l'attitude de François Hollande, voyant dans ce drame aérien qui a coûté la vie à 150 personnes une opportunité pour François Hollande de réapparaître sur les écrans.
On croyait avoir perdu FH depuis ce week-end électoral meurtrier.On vient de le retrouver comme commentateur du crash de l'A320!Reconversion
— Lionnel Luca (@lionnelluca06) 24 Mars 2015
Un tweet que Lionnel Luca assume pleinement, mais qui a provoqué un gros incident de séance à l'Assemblée nationale et l'indignation de nombreux membres de la majorité.
# 2 - Juppé ou l'aveu en forme de "connerie"
"Moi je ne l'ai pas lu, le Coran." Cet aveu d'Alain Juppé sur le plateau du Grand Journal, mercredi 25 mars, lui a coûté une petite leçon de la part de Michel Onfray. "Si vous permettez, je trouve grave que vous n'ayez pas lu le Coran", l'a tancé le philosophe.
Reconnaissant cette erreur, le maire de Bordeaux a ensuite promis de se rattraper en lisant le livre saint d'ici à 2017. "Je vais le lire intégralement. Je vais vous dire, j'ai essayé et je n'y suis pas arrivé, parce qu'en réalité, c'est illisible..." Une deuxième phrase qu'Alain Juppé a regretté, expliquant dès le lendemain, invité d'une conférence à Sciences Po Paris, qu'il s'agissait là d'une "connerie".
# 3 - Rendez-vous nocturnes à Beauvau
Dans un article *sobrement* intitulé "Quand Valls était fan de Sarkozy", Valeurs Actuelles relate, jeudi 26 mars, une anecdote du temps où Manuel Valls était encore maire d'Evry et Nicolas Sarkozy ministre de l'Intérieur. Le premier, alors "fasciné par le patron de l'UMP," aurait "insisté à plusieurs reprises pour être reçu place Beauvau". Une demande légèrement compliquée à satisfaire tant Nicolas Sarkozy hérissait déjà les socialistes. Alors, pour recevoir Manuel Valls dans la plus grande discrétion, le cabinet du ministre de l'Intérieur avait recours à différents stratagèmes. Comme le faire venir à une heure tardive et le faire passer par les entrées de services.
L'hebdomadaire raconte:
"Comme cela devait se faire dans la plus grande discrétion, le cabinet du ministre devait avoir recours à des stratagèmes pour que l’ancien conseiller de Lionel Jospin arrive de nuit et par une porte dérobée.
"
# 4 - Hamon blacklisté par Aubry
D'après L'Express, mercredi 25 mars, Martine Aubry "refuse de parler" à Benoît Hamon, ancien ministre devenu frondeur. Il n'est d'ailleurs pas le seul dans ce cas, à en croire ce que l'intéressé explique à l'hebdomadaire :
"Elle ne prend personne au téléphone : ni Emmanuelli, ni Montebourg, ni moi ! Je ne comprends pas.
"
Et ça, le député des Yvelines l'a mauvaise. Mais alors vraiment. Il lâche :
"C'est quand même moi qui l'ai faite première secrétaire !
"
# 5 - Business as usual
Nicolas Sarkozy est serein. Comme l'affirme Le Parisien jeudi 26 mars, le président de l'UMP sera convoqué devant les juges du pôle financier de Paris, mardi prochain, en vue d'une possible mise en examen dans l'affaire des pénalités liées à sa campagne de 2012.
Ce qui suscite ce commentaire un brin désinvolte de son entourage auprès du quotidien :
"Ça devient de la routine...
"