Toutes les affaires qui entourent Nicolas Sarkozy vont, à terme, servir au président de Les Républicains. C'est ce qu'explique Brice Hortefeux dans les colonnes du JDD ce 18 octobre. Alors que Jérôme Lavrilleux a commencé à dégoupiller sa grenade le 14 octobre, expliquant notamment que l'affaire Bygmalion est presque une affaire Sarkozy , le camp de Nicolas Sarkozy préfère minimiser l'affaire. Ainsi, l'ancien ministre de l'Intérieur balaye les accusations d'un revers de main.
Interrogé sur un sondage montrant qu'un tiers des Français pensent que Nicolas Sarkozy ne pourra se présenter à cause des affaires, il rétorque :
"Nicolas Sarkozy est certainement l'homme public dont la situation personnelle aura été la plus analysée, la plus disséquée, la plus décortiquée. Je suis certain que les attaques, les insultes et tentatives de déstabilisation dont il a fait l'objet deviendront, le moment venu, un atout pour lui.
"
Pourtant, en 2014, Brice Hortefeux confiait que Nicolas Sarkozy était "très mécontent" que son nom apparaisse dans l'affaire Bygmalion (non, non, pas "Pygmalion").
Comme l'explique l'ancien ministre de l'Intérieur, le président de Les Républicains aura donc des "atouts" supplémentaires pour sa probable candidature à la primaire. Mais, au-delà des affaires juridiques, Brice Hortefeux estime que Nicolas Sarkozy pète la forme après avoir remis un peu d'ordre dans son parti. Toujours au JDD, il dit :
"Il est gonflé à bloc. Sur ses épaules pèse la responsabilité collective de la construction d’une opposition unie, organisée et constructive. Hier à l’UMP, tout le monde voulait renverser la table. Désormais, aux Républicains, il a mis tout le monde autour de la table.
"
D'ailleurs, le président de Les Républicains est tellement en forme que, parfois, on a *un peu* de mal à le suivre.
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