Aquilino Morelle estime s'être fait piéger la journaliste du "Point", Anna Cabana

Publié à 10h01, le 11 septembre 2014 , Modifié à 11h35, le 11 septembre 2014

Aquilino Morelle estime s'être fait piéger la journaliste du "Point", Anna Cabana
Aquilino Morelle / Maxppp

PAS CONTENT, PAS CONTENT - Aquilino Morelle est énervé. Il estime s'être fait piéger par une journaliste du Point, Anna Cabana. L'ex-plume de François Hollande n'a pas apprécié la parution de déclarations chocs à propos de son renvoi de l'Elysée, qu'il compare au génocide rwandais. Il l'a fait savoir à Europe 1 jeudi 11 septembre:

(Elle) voulait me revoir à titre amical et m'a extorqué des pseudos confessions. Elle ne manque pas de fourberie cette jeune femme.

Celui qui s'occupait de la communication à l'Elysée s'est donc fait avoir. Il ne dément pas ses propos mais considère avoir été piégé. Exactement le même argument utilisé par Jérôme Lavrilleux en juin dernier, à la suite d'un article de la même journaliste où il qualifiait Laurent Wauquiez de "raclure" ou François Baroin et Alain Juppé de "morts de l'intérieur". Ségolène Royal, elle, s'est même fait spécialiste du genre avec de nombreux propos tenus en off publiés sans son accord qu'elle démentait par la suite.

Si Aquilino Morelle ne voulait pas de cette révélation, il n'en est pas moins rempli de colère selon les informations d'Antonin André, journaliste à Europe 1. D'ailleurs, après Cécile Duflot, Valérie Trierweiler ou Delphine Batho, lui aussi prépare un livre pour décrire son expérience à l'Elysée aux côtés de François Hollande.

Contacté par Rue 89, Aquilino Morelle a démenti les propos qui lui sont prêtés:

Ce n’était même pas du off ! Je n’ai pas donné d’interview au Point. Jamais. Les propos qui me sont prêtés sont de la responsabilité de Mme Cabana. Quand je déciderai de m’exprimer, je le ferai à visage découvert et en assumant mes positions ou mes analyses, comme je l’ai toujours fait.

[Edit 11h33]: Démenti d'Aquilino Morelle

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