C'était la conférence de presse de François Hollande du jeudi 5 février

Publié à 10h44, le 05 février 2015 , Modifié à 14h03, le 05 février 2015

C'était la conférence de presse de François Hollande du jeudi 5 février
François Hollande © Captures d'écran BFMTV

#ConfPR – François Hollande a réuni ce jeudi 5 févier les journalistes à l'Élysée pour une longue conférence de presse. La dernière fois, c'était en septembre et le chef de l'État avait dû répondre, quelques jours seulement après la sortie du ivre de Valérie Trierweiler Merci pour ce moment, à la polémique des "sans-dents".

Changement d'ambiance cette fois, un peu moins d'un mois après les attaques terroristes à Charlie Hebdo et à l'Hyper Cacher de Paris.

Retrouvez les morceaux choisis du Lab avec cet article qui retrace cette cinquième conférence de presse élyséenne époque François Hollande. 

>> Internet ?

Comme lors de la dernière conférence de presse, en septembre, aucune question n'a été posée au président par un média internet

>> Débrief

La conférence de presse de François Hollande n'est pas encore terminée que les porte-parole de l'UMP débriefent déjà l'intervention du chef de l'État.

>> 2017 

François Hollande redit, comme il l'avait déjà fait lors de précédentes interviews, qu'il ne pourrait se représenter s'il échouait sur le front du chômage :

Si après 5 ans, un président de la République n’arrive pas à atteindre l’objectif qu’il s’est fixé pour être élu, eh bien il ne peut pas être de nouveau candidat.

>> La proposition de Bartolone

François Hollande évoque l'exécutif. Et revient sur cette proposition de Claude Bartolone de supprimer le poste de Premier ministre. Visiblement, il n'est pas très chaud :

Supprimer le poste de Premier ministre, certains ont fait cette proposition. Moi je pense qu'on peut très bien gouverner avec un Premier ministre.

Ce qui fait sourire les ministres. 



>> Statistiques ethniques

On parle de statistiques ethniques. Le positionnement de François Hollande est clair, c'est non. Il dit :

La France, elle aime bien les débats qui ne servent à rien.

>> Pas républicain

 Interrogé sur l'attitude à adopter lorsque le Front national se retrouve au second tour d'une élection, François Hollande évoque sa propre expérience d'ancien chef de parti pour fustiger l'attitude de l'UMP et son "ni-ni". Il rappelle le second tour de 2002 entre Jacques Chirac et Jean-Marie Le Pen. "Ai-je hésité une seule seconde ? Mon parti a-t-il tergiversé une seule minute ? Je ne dis pas que c’était simple ou que tous nos électeurs nous ont suivi, mais il faut qu’à un moment des paroles soient dites", commence-t-il. 

Puis il attaque le FN :

[Le FN] a le droit d'avoir des candidats et donc des élus mais est-ce à dire qu'il adhère aux valeurs de la République ? Non.

Le vice-président du FN Florian Phillipot lui répond en direct et attaque l'UMP et le PS : 

Lors de la campagne présidentielle de 2012, Nicolas Sarkozy avait déclaré : "Le Pen est compatible avec la République". Ce qui avait beaucoup fait parler à l’époque. 



>> Point vert

Hollande évoque la conférence climat à Paris en décembre 2015 et ses futures consultations. Et adresse un coucou aux écolos

Nos amis écologistes, qui sont des spécialistes de l'écologie mais pas que, n'ont pas le monopole de l'écologie. Parce que ce serait finalement leur donner l'image qu'ils ne veulent pas avoir. La France doit être un pays écologique [...] mais si les écologistes veulent venir participer à cette politique, ils sont les bienvenus.

>> Et pendant ce temps-là, au Sénat...

>> Dissipés

Il est dur d'être attentif pendant la conférence de presse. Comme le rapporte une journaliste d'iTÉLÉ, certains ministres commencent déjà à s'agiter. Parmi eux : le chouchou Emmanuel Macron.

>> Ego

François Hollande fait un point sur les perspectives économiques de l'hiver 2015. Et il lance

Je fais l'Europe, je fais avancer l'Europe. 

Et là, vient la blague. "Il ne faut pas une Europe de gauche : elle serait petite en ce moment", dit le président. 

>> Cellule Riposte 

Quand on vous disait que l'UMP suivait la conférence de presse de François Hollande. Voici la preuve avec cette photo de la "cellule riposte" diffusée par Geoffroy Didier : 

>> Moi aussi

Le secrétaire national du PCF Pierre Laurent, ancien directeur du quotidien L'Humanité, aurait bien aimé poser une question à François Hollande. Le sujet ? Les menaces de la BCE sur la Grèce :

>> Pas premier

Hollande évoque la victoire de Syriza en Grèce et du nouveau Premier ministre, Alexis Tsipras, qu'il a reçu mercredi 4 février. Il dit :

Dans cette compétition, qui n'était pas ouverte, je n'ai pas été le premier à le recevoir. Mais je ne voulais pas non plus être le dernier. Même si je lui ai dit d'aller voir aussi la Chancelière allemande [Angela Merkel], parce que c'est ce que l'on doit faire quand on appartient à une communauté. Et elle le recevra.

>> Name dropping

Après avoir entamé sa prise de parole par un "Monsieur le Premier ministre", François Hollande mentionne à nouveau Manuel Valls, en évoquant la politique de la ville, à laquelle il fixe un objectif : une politique de "peuplement", comme l'avait avancé Manuel Valls fin janvier.

Quelques minutes plus tard, il a également repris un terme cher à Ségolène Royal : la "démocratie participative". 

>> Ça dépasse

Hollande déborde déjà. Son propos liminaire devait durer une dizaine de minutes. Nous en sommes déjà à 15



>> Volontariat

Hollande propose un nouveau contrat civique avec la mise en place d'un service universel pour les jeunes et d'une réserve citoyenne ouverte à tous



>> Attentifs ensemble

Le gouvernement écoute le président. Laurent Fabius et Ségolène Royal étant absents, c'est la n°4 du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, qui est assise à côté de Manuel Valls. 



>> Hollande arrive



François Hollande arrive au pupitre et débute son discours en évoquant d'emblée les attentats de janvier. 

>> Le Foll <3 Macron 

>> La consigne

Grosse consigne demandée aux journalistes : enlever les badges d'accréditation, pas du tout télégéniques.

>> Trolling 

À l'UMP aussi, on va suivre la conférence. Le parti présidé par Nicolas Sarkozy l'annonce à sa manière, présentant la conférence comme "le 312ème épisode de la série 'Ma priorité c'est le chômage'".

>> Le menu 

François Hollande va d'abord s'adresser aux journalistes pendant une dizaine de minutes. Puis le président de l'association de la presse présidentielle adressera ses vœux. Suivra ensuite un échange de deux heures avec les journalistes. 

>> Repérage

Un peu plus d'une heure avant le début de la conférence, François Hollande a effectué un repérage du pupitre.

>> 305 journalistes accrédités

Qui dit conférence dit journalistes. Cette fois-ci, on compte dans la salle des fpetes de l'Élysée 305 journalistes, dont 115 de la presse étrangère.

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