La "gauche du réel" défendue par Thierry Mandon, sujet le moins lu de la semaine

Publié à 17h14, le 14 décembre 2014 , Modifié à 17h19, le 14 décembre 2014

La "gauche du réel" défendue par Thierry Mandon, sujet le moins lu de la semaine

#FLOPHEBDO – Le samedi c'est Top Hebdo, le classement des articles les plus lus de la semaine sur Le Lab. Et le dimanche ? C'est presque pareil, sauf que c'est l'inverse : le Flop Hebdo, ou le classement des articles les moins lus.

On vous laisse donc une chance de découvrir les cinq articles qui n'ont intéressé personne cette semaine. Le plus gros flop revient à Thierry Mandon qui défend la loi Macron en distinguant une "gauche du réel" et une gauche des idéaux.

>> Lundi 8 décembre : Bertrand reproche à Valls d’être aujourd’hui un deuxième François Hollande



Sachez-le, Xavier Bertrand est un rebelle. Candidat déclaré à la primaire UMP de 2016, le député-maire de Saint-Quentin se veut un candidat antisystème, "pas formé dans le même moule que les autres". Cet anticonformisme autoproclamé, c’est l’angle d’attaque de l’ancien patron de l’UMP pour critiquer l’interview dominicale de Manuel Valls sur France 2.

Invité de RTL ce lundi 8 décembre, Xavier Bertrand a adopté d’abord un ton moqueur. "Il a changé", a-t-il lancé à propos du Premier ministre. Avant de développer, critique et ironique :

Il a eu hier [dimanche 7 décembre] son bon brevet de politicien type, bien dans le moule. Il est là pour durer, pour rester, il n’est pas là pour faire, il n’est pas là pour réformer.

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>> Mardi 9 décembre : Thierry Mandon appelle le PS, qui "apparaît comme un parti de l'ordre", à "redevenir le parti du mouvement"



Éliminé dès le premier tour de la législative partielle dans l'Aube, le Parti socialiste a appelé au front républicain pour faire barrage au candidat FN, qualifié pour le second tour derrière le candidat UMP.

Mardi 9 décembre sur France Inter, Thierry Mandon n'a pas cherché à minimiser les responsabilités du PS dans cette élection, deux ans et demi après l'accession de François Hollande à l'Élysée. Le secrétaire d'État a considéré que "le Parti socialiste apparaît maintenant comme un parti de l'ordre" et doit "redevenir le parti du mouvement".

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>> Mercredi  10 décembre : Hollande après le retour de Lazarevic: "je m'étais donné pour objectif de libérer tous les otages"



François Hollande a accueilli 10 décembre au matin, vers 8 heures, l'ancien otage Serge Lazarevic, détenu durant trois ans par Al Quaïda au Maghreb islamique. Dans le discours suivant son arrivée, le chef de l'Etat s'est réjoui de ne plus voir un seul otage français "dans aucun pays du monde" :

Je m’étais donné comme objectif de pouvoir libérer tous les otages. Certains n'ont pas pu l'être, ils ont été tués. Et vous, vous êtes là.

C’est une joie pour le peuple français car il n’y a plus aucun otage français dans aucun pays du monde.

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>> Jeudi 11 décembre : Mandon défend la loi Macron en distinguant une "gauche du réel" et une gauche des idéaux



Il y a gauche et gauche. En ce moment, la loi Macron cristallise toutes les tensions internes du Parti socialiste. Les grandes réformes destinées à la relance de l'économie menées par Emmanuel Macron sont fortement critiquées au sein de toutes les nuances de rose de l'échiquier politique. Pour le gouvernement, le renouvellement de la gauche passe par un pragmatisme affiché et assumé.

Thierry Mandon – encore lui -  a défendu cette ligne ce jeudi 11 décembre sur i>Télé. Il a même opposé une gauche "du réel" à une gauche "de l'idéal".

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>> Vendredi  12 décembre : Les élections, le Parti socialiste les sent bien... mais pas avant 2020



Éreinté par les défaites électorales, déserté par les adhérents, le PS pense déjà aux futurs scrutins. Un esprit combatif qu'atteste une note interne, dont le contenu a été dévoilé par L'Opinion en date du 11 décembre. "Rénover pour (Re)conquérir", c'est l'intitulé de ce document élaboré dans la perspective du conseil national du samedi 13 décembre.

Sauf que courageux mais pas téméraire, Solférino ne prévoit pas d'embellies avant... au moins 2017. En tout cas à en croire la note, qui fixe comme priorités la préparation de la présidentielle de 2017 et celle des prochaines municipales, en 2020.

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