LIVE-TWEET - Point NVB, épisode 66. L'exécutif se retrouve ce mercredi 15 janvier à l'Elysée pour un conseil des ministres consécutif à la grande conférence de presse de François Hollande de mardi. Une conférence marquée par les détails apportés sur le "pacte de responsabilité" mais également par son refus de répondre aux questions sur sa vie privée.
Le compte-rendu est assuré par Najat Vallaud-Belkacem et à suivre avec @DelphineLegoute.
>> Dans l'actualité ce mercredi
#FUSION DES RÉGIONS
François Hollande a évoqué lors de sa conférence de presse l'évolution du nombre des régions et sa volonté "de mettre un terme aux enchevêtrements et doublons" des communes, intercommunalités, départements et régions.
Thierry Mandon, porte-parole des députés PS, a quant à lui émis évoqué un chiffre : passer de 22 à 15 régions.
Lors de son compte-rendu, Najat Vallaud-Belkacem a cependant précisé que "le nombre de régions était une piste de réflexion" mais qu'il n'y avait "pas d'objectif chiffré aujourd'hui."
#PACTE DE RESPONSABILITÉ
Durant sa conférence de presse, François Hollande a détaillé ce pacte censé faire baisser le coût du travail pour favoriser l'embauche. Il a annoncé la fin des cotisations familiales pour les entreprises d'ici à 2017, ce qui équivaut à un montant de 35 milliards d'euros. Cette baisse des charges pour le patronat doit être financée par des économies, qui doivent encore être précisées.
"Une nouvelle étape", selon les termes du président lors du conseil des ministres qui, s'adressant à ses ministres, a déclaré :
Maintenant, il faut le faire.
En contrepartie, François Hollande demande au patronat des "objectifs chiffrés d'embauche, de travail des jeunes ou des seniors, la formation, les salaires et la modernisation du dialogue social". Un observatoire sur le sujet doit être mis en place.
Si plusieurs membres de l'opposition saluent ces annonces, d'autres, comme Jean-Luc Mélenchon, dénoncent ce "coup de barre à droite". D'autres encore à l'UMP disent ne pas y croire.
#AFFAIRE GAYET
Lors de sa conférence de presse, le président de la République a refusé de répondre aux questions concernant sa vie privée. Il a également précisé qu'il renonçait aux suites judiciaires contre Closer.
Depuis, on a également appris que le nom de l'actrice Julie Gayet avait été proposé comme membre du jury de la Villa Médicis. Mais Aurélie Filippetti a finalement renoncé à sa nomination.
Interrogée lors de son compte-rendu, Najat Vallaud-Belkacem a assuré qu'il s'agissait d'un "non sujet", ajoutant même que Julie Gayet aurait été "totalement légitime en tant qu'actrice" pour être membre de ce jury mais que le choix final en avait décidé autrement :
C'est une procédure complètement anodine. Les membres du jury en question occupent une fonction bénévole.
L'arrêté de nomination, qui n'était pas encore signé, va l'être, ou vient de l'être, et il ne comporte pas le nom que vous évoquez. Il n'y a pas de sujet.
Et à en croire l'entourage de la porte-parole, ce choix d'écarter Julie Gayet n'a aucun lien avec les révélations de Closer mais fait partie d'un processus de sélection, "d'écrémage", habituel. Et ce même si le nom de la comédienne apparaissait encore très officiellement sur le site de la Villa Médicis dans la nuit de mardi à mercredi :
L'entourage de NVB assure que Julie Gayet n'a pas été écartée à cause des révélations de Closer: "plein de gens ont été écartés" 1/2 — Delphine Legouté (@DelphineLegoute) January 15, 2014
"comme souvent, il y a un premier écrémage, puis un deuxième ..." Mot d'ordre : c'est un "non sujet"#Gayet — Delphine Legouté (@DelphineLegoute) January 15, 2014
Invitée de LCP, Aurélie Filippetti s'est montrée beaucoup plus directe en convenant que "au vu des circonstances", elle avait préféré revenir sur le choix du directeur de la Villa Médicis. Et ne parle donc pas du tout d'écrémage naturel :
Au vu des circonstances, j’ai décidé que cette proposition qu’il a faite ne serait pas suivie d’effet.
>> A l'agenda du Conseil des ministres
> Un décret relatif à la prévention des conflits d'intérêts dans l'exercice des fonctions ministérielles : ministres et Premier ministre pourront déléguer ponctuellement leur pouvoir dans des dossiers comprenant d'éventuels conflits d'intérêts.
En cas de conflit d'intérêt dans un dossier, le PM pourra déléguer au ministre de son choix 1/2
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) 15 Janvier 2014
De même, un ministre pourra confier au PM un dossier s'il est en conflit d'intérêt (2/2)
— Delphine Legouté (@DelphineLegoute) 15 Janvier 2014