NEUTRALITE - "Je ne prendrai vraisemblablement pas position" dans le duel entre Jean-François Copé et Francois Fillon pour la présidence de l'UMP a annoncé samedi 22 septembre Alain Juppé.
Invité par France 3 Aquitaine, l'ancien premier ministre de Jacques Chirac a indiqué "je les aime bien tous les deux" mais regretté une "confrontation""pas utile". "Ce n'était pas ce qu'attendent les Français aujourd'hui".
L' ancien président du RPR puis de l'UMP a cependant estimé que la bataille de l'UMP n'était "pas un drame" et souligné la necessité "d'organiser tranquillement" l'élection interne du 18 novembre.
"Je reçois beaucoup de coups de téléphone en ce moment, mais pour l'instant, je ne choisis pas." indiquait déjà le maire de Bordeaux, jeudi, dans les colonnes du Monde. Un entretien dans lequel Alain Juppé renvoyait dos à dos les deux rivaux :"en ce moment, à part dire "je suis meilleur que l'autre", je ne vois pas trop quel est leur projet.".
Alain Juppé avait lui même proposé ses services, sur son blog, début juillet. Il se voyait comme candidat-pacificateur pour la présidence de l'UMP. Un flop, malgré le soutien de Nathalie Kosciuko-Morizet. Le maire de Bordeaux a donc officialisé sa non-candidature, sur Europe1, le 27 août.
L'ancien ministre des Affaires Etrangères s'est également récemment moqué de "ces quadras de l'UMP qui croient que 2017 est gagné" et de la candidature précoce de Xavier Bertrand.
Après le concours du plus gros carton de parrainages, la bataille des ralliements entre Jean-François Copé et François Fillon bat son plein. Chacun affiche un ancien premier ministre dans ses rangs. Jean-Pierre Raffarin soutient Jean-François Copé. Edouard Balladur penche pour François Fillon, lui même ancien premier ministre.